marie.mainville

     Extrait : « Je sais ce que vous pensez : vis-à-vis de Maman Pilar, qui ne mérite pas ça, j'aurais de quoi m'en vouloir ! Heureusement pour moi, les félidés n'ont aucun sens de la culpabilité et, jusqu'à preuve du contraire j'en suis un ! Une fois qu'une décision est prise, il n'y a plus à revenir dessus. L'instinct est notre moteur, il nous protège de ce sentiment destructeur propre aux humains, et bien d'autres d'ailleurs. On vit l'instant, à fond les manettes. Comme nous sommes conscients de cette supériorité, le présent reste notre unique terrain de jeu. Pas le temps de se prendre la tête avec hier et ses regrets. Quand à demain, c'est un autre jour !''

     Le monde des chats ne se résume pas seulement à leur univers familial, à manger, à se prélasser au soleil ou devant un poêle ou encore à prendre plaisir à s'étirer longuement. Vous ne le croirez peut-être pas mais les chats sont comme nous  : ils pensent, observent, réfléchissent, ont des projets, des envies, des souhaits. Ils ont aussi leur vie de chat avec des règles bien définies et autant remplies que celles des humains. Ils ne passent pas leur temps à se regarder le nombril et à traverser des crises existentielles. Ils vivent leurs vraies vies de chats et demeurent très mystérieux sur le sujet qu'ils ne partagent pas avec tout le monde.

     Lydia D'ALCHE dans son ouvrage ''Le chat porte-bonheur'' nous conte la vie de l'un de ces chats, Julio qui partage un immeuble avec des humains aux personnalités très variées et tous les stratagèmes qu'il va utiliser pour parvenir au défi qu'il s'est lancé. Car certains chats aiment aussi relever des challenges.

     Julio est un chat mais pas n'importe lequel. Lui il a réussi sa vie si on peut parler ainsi pour un petit félin. C'est ce qu'il pense en tout cas et il ne fait pas erreur. Drôle et espiègle, il a hérité de sa mère gouttière pure race, le goût de l'indépendance et la débrouillardise et une grande intelligence du côté de son père Einstein, chat abyssin avec pédigrée LOF s'il vous plaît ! Julio s'est assuré le gîte, le couvert, un vétérinaire attitré, une mutuelle et plus que tout l'amour inconditionnel de sa maîtresse humaine, Pilar. Julio lui rend son affection au centuple. Pilar a tout de suite compris quand elle a trouvé ce tout petit chaton abandonné sur son paillasson. C'était celui qui allait devenir son Julio bien à elle. Pilar se devait de le sauver. Elle pressentait dès le premier jour de son adoption qu'une très belle histoire allait les lier tous les deux pour la vie. Pilar s'est alors empressée d'appeler le chaton Julio en hommage à Julio Iglesias, son chanteur préféré qu'elle écoute inlassablement dans sa loge de concierge et qui est devenu par la suite celui de Julio le chat.

    Seulement voilà à force de vivre parmi les humains, de les voir défiler dans son immeuble et faire partie de leur quotidien, Julio finit par leur ressembler et même les imiter. Pilar est en admiration devant son chat qui a incontestablement toutes les qualités de l'espèce féline. Il ne lui manque que la parole dirait-elle. Julio est le chat de la gardienne d'un immeuble de 4 étages, situé au fond d'une impasse tranquille et chic. Pour fêter ses trois ans, sa maîtresse lui a offert le meilleur des cadeaux  dont il pouvait rêver : une chatière transparente avec vue panoramique sur le hall d'entrée pour entrer et sortir à sa guise, surveiller les environs et les allers et venues des locataires. Rien n'est trop beau pour Julio qui mérite tous les égards !

     Julio se plaît à arpenter les rues dans le secteur. Il a eu l'occasion de se battre avec Cambronne, le chef du gang des matous du XVème. Vous ne faites pas erreur ! Chez les chats, il existe aussi des caïds  qui veulent toujours agrandir un peu plus leur territoire et leurs pouvoirs et faire régner leur loi. Mais depuis leur première bagarre, la situation entre eux a évolué. Cambronne et Julio sont devenus de très bons amis. Ils se transmettent des informations sur le quartier et même s'entraident quelquefois en se donnant ''des coups de pattes'' si cela s'avère utile. Julio rend aussi visite aux commerçants. Avec certains, il reconnaît avoir plus d' affinités et peut-être des intérêts gustatifs dans leurs boutiques. Julio est un chat bien dans sa peau tigrée que tous connaissent et apprécient de croiser dans la rue ou dans leurs locaux. La seule contrainte de Julio est d'être rentré avant 5 heures du matin lorsque Pilar sort les poubelles, Il ne veut en aucun cas la contrarier, l'inquiéter et tient à prendre le petit-déjeuner avec elle. Il y met un point d'honneur !

     Mais Julio en chat très observateur s'est donné pour mission de rapprocher tous les locataires de l'immeuble qui ne s'adressent jamais la parole ou le moindre regard. Mais comment tous ces 2 pattes qui s'ignorent vont-ils enfin nouer le dialogue entre eux ? C'est sans compter l'imagination débordante de Julio, qui en bon chat de concierge est bien décidé à la seconder au mieux. Il est déterminé à les faire se rapprocher, se parler, s'intéresser un peu plus à l'autre, se trouver des points communs, se sourire, se respecter, apprendre à se connaître, s'apprécier, s'entraider, s'aimer, communiquer, tout ce qui fait l'humanité et manque beaucoup à cette espèce à notre époque. Julio se promet en tout cas d'essayer. Les animaux communiquent entre eux et peu importe l'espèce, ils n'ont pas leur pareil pour délier les langues d'humains qui ne se connaissaient pas dans les cinq minutes précédentes ou de prime abord peu loquaces, devenus subitement des bavards invétérés. Rien de mieux qu'un chat dans l'existence pour faire des connaissances et se lier d'amitié !

     Julio se sent investi d'une mission humanitaire de la plus haute importance sachant que les humains ne sont pas les êtres les plus dociles de la planète mais incontestablement les plus compliqués. Il sait que c'est loin d'être gagné d'avance. Il parviendra à relever ce challenge avec du tact, de la diplomatie avec beaucoup d'imagination et une bonne dose d'humour félin, bien décidé à mettre son plan à exécution. Il fera le point dans 3 mois, le jour de la Fête de l'été. Ce jour-là tous les locataires se réunissent à cette période en bas de l'immeuble pour un repas. La vie ne serait-elle pas plus belle si chaque humain sympathisait avec son voisin ?

    Parmi les locataires, on découvre Solange Deville, hôtesse de l'air, au premier, porte de gauche, jolie et douce. Ca a été un coup de foudre réciproque entre Julio et elle. Encore au premier, porte de droite, vit Monsieur Roméro, retraité de la Marine Nationale qui ne pense qu'à donner des ordres et resté sans doute célibataire à cause de son caractère de militaire. Au deuxième étage, il y a Paul et Annie un couple sans enfants qui ne peuvent vivre sans l'autre, ni l'un avec l'autre, Au troisième étage, c'est Andréa Baume de la célèbre Ecole hôtelière de Lausanne. Il travaille la nuit et ne voit jamais sa charmante voisine Agnès Soubise qui termine ses études à l'Ecole vétérinaire. Au dernier étage réside Dorothy Crumble qui est la propriétaire de l'immeuble, veuve de 6 maris tous dans la finance et d'une incroyable radinerie. Juste en face de l'appartement de Miss Crumble, il y a un joli studio qui ne demande qu'à être occupé. Mais Miss Crumble ne trouve jamais les futurs occupants à son goût. Tout ce petit monde cohabite, s'ignorant allégrement sous le regard malicieux de Julio et de ses amis, Yasmina, petite chatte sauvée d'un restaurant exotique et adoptée par Agnès Soubise et de Castagnette, loulou de Poméranie, le chien de Miss Crumble.

     Extrait : ''Sur un petit banc à notre hauteur a été prévu pour nous les quatre pattes, un vrai minifestin, avec une fontaine d'eau fraîche. Tapis dans les hortensias avec Yasmina éblouie qui inaugure sa première ''fête de l'été'', nous observons sans êtres vus, comme à notre habitude. Quand à Castagnette, elle s'affaire dans tous les sens avec sa maîtresse, venue donner un coup de main à Maman Pilar.''

     C'est un ouvrage simple, facile à lire, drôle, avec des moments tendres qui montrent que les animaux donnent à leur manière des leçons de vie aux humains, les rendant souvent  plus humains qu'ils ne sont et plus à l'écoute d'eux-mêmes et des autres.

     Il suffit de peu pour être heureux. Il  suffit d'un chat pour être heureux et pour vous porter bonheur. Vous ne regarderez plus les chats de la même manière après avoir lu cet ouvrage...

''Extrait :

Au Néolithique.

Le Néolithique marque la sédentarisation des premiers peuples. On s'installe, on cultive, on acquiert la notion de propriété, on proclame un chef, on fait la guerre, on prend plusieurs femmes, on les engrosse à tout va, on se donne le droit de les maltraiter (et c'est peut-être à cette époque-ci que le dimorphisme sexuel serait vraiment apparu) et, bien sûr, on les tue pour accompagner les défunts maris dans leur tombe.

Bienvenue dans un nouveau monde et incroyablement moderne.''

   Nous vivons en 2021 dans une société moderne mais la femme y a-t-elle vraiment la place qui lui revient ? Si l'on prend le temps de faire un retour dans l'histoire de l'humanité, on se rend compte que la femme occidentale et française du XXIème siècle a conservé des caractéristiques en tout point semblables à celles de l'époque Néolithique. C'est pour le moins très surprenant et pourtant bien exact.

   La femme est encore trop souvent dominée, infériorisée, discriminée, asservie, méprisée, violentée, tuée, peu souvent respectée avec des idées et des opinions que l'on ne prend pas toujours au sérieux. Pourtant tout ce que nous avons vécu au fil des siècles aurait dû nous servir qu'on soit hommes ou femmes pour réagir et évoluer. Mais nous restons ancrés dans des traditions dépassées, attachées aux apparences et à la morale. Nous persévérons dans une direction inadaptée qui n'a plus lieu d'être aujourd'hui.

   L'ouvrage ''FEMMES !'' de Stéphanie DEL REGNO paru aux Editions LA VALLEE HEUREUSE (Postface de Dominique ERRARD) balaie les préjugés et met en évidence la problématique d'être une femme encore et toujours à notre époque. C'est le fruit d'un long travail de recherches particulièrement poussées qui ne manquera pas quelquefois de nous remémorer des souvenirs très anciens, de nous surprendre, de nous amener à réfléchir sur l'état de femme et de nous donner envie de faire bouger un peu plus la place des femmes. Ce livre est conçu de manière à nous faire prendre conscience ce que c'est d'être une femme au quotidien, mettre à mal les inexactitudes et rétablir la vérité.

   Extrait : ''Le prince charmant existe ! Mais, visiblement, seulement dans les contes de fées qui en font plus une récompense pour la pauvre princesse à sauver qu'un homme tel qu'on l' imagine. ''Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants'', telle est la fin merveilleuse de ces histoires qui font rêver, sauf qu'on ne connaît jamais la suite : combien de temps au juste ont-ils vécu heureux ? Parce que c'est cela qu'on veut savoir. Les contes nous laissent croire que le prince et la princesse furent heureux jusqu'à ce que la mort les sépare. Qu'il est doux de rêver. Pourquoi jamais aucun auteur n'a raconté leur quotidien ? Ils devaient bien se disputer ? Ne pas être en accord sur l'éducation des enfants ? Princesse a bien dû perdre sa silhouette svelte après autant d'accouchements ? Prince a bien dû se consoler dans les bras d'une jeune servante ? Beau-Papa et Belle-Maman ont bien dû se mêler de ce qui ne les regardaient pas ? Un troubadour a bien dû tenter une approche de la ''jolie'' maman que son amoureux ne regardait plus ? Nous ne le saurons jamais.''

   Ce livre rappelle les combats de violence et de maltraitance menées par les affranchies, prouve qu'il n'y a pas de mystère féminin mais qu'il existe des fonctionnements biologique et cérébral, l'amour, l'amitié, le sexe, la maternité, la santé, le couple, l'autonomie, le fonctionnement cérébral des femmes, l'intuition, l'empathie, l'intelligence féminine et aussi une mémoire d'éléphant. Rien ne manque sur les femmes ! De quoi nous faire comprendre qu'il y a eu des avancées pour les femmes mais qu'il reste encore beaucoup à faire. Pour comprendre les femmes, il faut remonter très loin dans son histoire et admettre que les tensions d'aujourd'hui sont très anciennes et remontent à la Préhistoire. On dirait que le processus d'entente à notre époque se met en place mais ce n'est pas encore gagné reconnaissons-le.

   On présentera la première femme sous le nom d'Eve, créée après le premier homme, une femme formée à partir de la côte prise à l'homme, c'est déjà tout dire car il lui fallait une compagne évidemment  provenant de l'homme. En 1694, le dictionnaire de l'Académie française publiait dans sa première édition : femme : la femelle de l'homme ; puis en 1878 La femelle, la compagne de l'homme et finalement en 1935 : cet être humain de sexe féminin, la compagne de l'homme et aujourd'hui dans la neuvième édition : être humain défini par ses caractères sexuels, qui lui permettent de concevoir et de mettre au monde des enfants. Comme quoi on avance doucement mais on avance...

   Extrait : Les petites blagounettes ''Allez, ça va, c'est pour rire !''

Petit aperçu de ce qu'on entend dans la bouche des hommes ;

''La place des femmes ? Ben, elle est dans la cuisine!''

''Comment donner plus de liberté à une femme ? En agrandissant la cuisine.''

''Quel est le féminin de ''couché devant la télé'' ? ''Debout devant l'évier''.''

''- Papa, c'est qui qui m'a donné mon intelligence ?

-Mmmm, ce doit être ta mère, moi, j'ai toujours la mienne.''

''Quelle est la plus petite prison du monde ? Le cerveau d'une femme, il n'y a qu'une cellule.''

''Tenir la main de sa femme dans un centre commercial, c'est pas romantique, c'est économique.''

''-Et vous l'avez connu comment votre femme ? - Beaucoup plus mince.''

''Femme au volant mort au tournant !''

Des blagues comme ça, il y en a des centaines, elles sont compilées dans des livres.''

   Ne nous voilons pas la face et admettons-le. Le rôle de la femme a souvent été cantonné à faire des enfants, à obéir à son mari, à se soumettre, à s'acquitter de la lessive, des repas et du ménage, à servir. Mais depuis toujours, les femmes ont eu des convictions et des opinions et le désir d'être entendues. Du Néolithique en passant par l'Antiquité, dans la Bible, au Moyen Age, la Renaissance, au siècle des Lumières, sous la Révolution Française, la franc-maçonnerie, au XIXème siècle, lors de l'abolition de l'esclavage, au XXème siècle, à la guerre, les femmes ont été présentes partout, sur tous les fronts et dans tous les combats...1960 aura marqué pour elles un tournant important avec les mouvements de libération.

   Aujourd'hui, la femme du XIXème siècle travaille, élève ses enfants, s'occupe de son conjoint, tient sa maison, s'occupe de sa famille, effectue des travaux, entretient sa voiture, pense pour les autres, anticipe, arrondit les angles, a des passions, des objectifs de vie, des challenges à relever. Parfois elle s'oublie souvent pour sa famille et s'épuise quand elle n'arrive pas à s'écouter. Quelquefois elle est seule par choix mais aussi selon les aléas de l'existence et elle assume tout sans faillir. Si le 8 mars, c'est la journée internationale des droits de la femme, c'est la preuve que tout n'est pas encore réglé et qu'il y a encore du chemin à parcourir.

   Extrait : ''Quand un homme dit qu'il veut une femme belle, mince, intelligente, sans enfants et autonome financièrement alors qu'il a le QI d'un bulot, 20 kg de trop, trois cheveux sur la tête et qu'il est criblé de dettes, tout est normal ! Mais quand une femme ose le dire, c'est une exigeante, une pimbêche qui se prend pour une princesse et qui n'a aucun sens des réalités (donc qu'elle finira bouffée par ses chats, vieille, moche et seule, puisqu'elle fait la fine bouche) !

Oui, eh bien, la pimbêche, elle a fait des études, elle est cultivée, elle a un QI au-dessus de la moyenne et elle ne veut plus d'un homme qui lui demande : ''Ca veut dire quoi ce mot-là ?'' à chaque fois qu'elle ouvre la bouche et qui fait la moue à chaque fois qu'elle lui propose d'aller à une conférence ou à un concert de musique classique ! C'est dit ! Oui mesdames, oui messieurs, nous avons le droit d'être sélectives et de dire non à un homme s'il ne nous convient pas ; et nous avons le droit de dire ce que nous voulons et ce que nous ne voulons pas.''

   Il n'est pas aisé de construire son estime et sa confiance en soi quand on est une femme.  S'assumer telle qu'on est pour une femme est un grand défi à relever mais les femmes sont réputées courageuses et persévérantes. Que veulent donc les femmes en 2021 ? Les femmes veulent qu'on les laisse vivre telles qu'elles l'entendent tout simplement.

   ''FEMMES'' est un ouvrage accessible à tous que l'on se plaît à découvrir, Il est rempli de témoignages, d'études, de statistiques, de petites pépites et même d'une bonne dose d'optimisme et d'une pointe d'humour. Il ne manque pas non plus de surprises à travers des faits édifiants, révoltants pour certains. De très nombreuses femmes reconnaîtront des moments et des épreuves qu'elles ont traversés parce qu'elles sont des femmes. Voici un nouvel espace de connaissance des femmes et l'occasion de découvrir tout le parcours accompli et de mieux redéfinir sa place dans le monde qui est actuellement le notre, de se résoudre à admettre que le temps de la domination est terminée, qu'il faut compter avec les femmes. Hommes et femmes c'est à présent se retrouver et être ensemble. A chacun de savoir prendre sa place dignement...

   Extrait : En 1955, le merveilleux magazine féminin Housekeeping Monthly publie un petit guide de la bonne épouse dans lequel il édicte les règles auxquelles doivent se soumettre les heureuses élues pour être dignes de leur statut social. Un petit rappel ? Allons-y pour les meilleures :

1. ''Prévoyez votre dîner du lendemain la veille afin de pouvoir le servir chaud à votre mari dès qu'il arrive. Ca lui montrera que vous pensez à lui et que vous vous souciez de ses besoins,''

2. ''Environ 15 minutes avant que votre mari ne rentre, prenez une courte pause pour vous préparer : retouchez votre maquillage, remettez vos cheveux en ordre et refaites-vous une beauté, Il a vu des gens fatigués par le travail toute la journée, alors soyez impeccable.''

3. ''Soyez intéressante et engageante pour lui, Sa journée est pleine de travail ennuyeux, donc l'un de vos devoirs est de le distraire.''

4. Vous occuper du bien-être de votre mari vous donnera un important sentiment de satisfaction personnelle.''

5. ''Peu importe ce dont vous avez besoin de parler avec votre mari et combien c'est important pour vous, le moment de son arrivée à la maison n'est pas le bon moment pour le faire. Ses sujets de conversation sont plus importants, donc laissez-le parler en premier.''

6. ''Les soirées sont ses moments privilégiées. Ne vous plaignez pas s'il rentre tard ou s'il sort dîner (ou quoi que ce soit d'autre) sans vous. Vous devez essayer de comprendre que son monde est plein de contraintes et de stress et qu'il doit pouvoir se relaxer.''

7. ''Tapotez ses oreillers et enlevez ses chaussures. Parlez-lui toujours d'une voix douce et basse.''

   Et le petit guide du bon mari, où est-il... ? Une minute de silence pour ces épouses du siècle dernier.''

Editions LA VALLEE HEUREUSE

TOULOUSE

www.lavalleeheureuse,com – www.editions-sibylline.com

NOTA :

L'auteure : Stéphanie DEL REGNO est la fondatrice des éditions La Vallée Heureuse et des éditions Sibylline et auteure. Elle a également publié :

Sur les traces du Roi Salomon – Dernières découvertes, coécrit avec Jean-Pierre Perraud – Dangles, 2009

Le chant des Eve, la danse des Adam – Ou l'histoire du chant et de la danse dans l'Humanité, La Vallée Heureuse, 2012

Lilith, l'Eve maudite, La Vallée Heureuse, 2013

Le livre des Dames blanches, La Vallée Heureuse, 2013,

Codex Gigas, Sibylline, 2018,

Elle est également cofondatrice d'Atrium WebTV, la chaîne du vivant, et accompagne les femmes vers leur épanouissement.

   Traduit de l'allemand par Lise Deschamps.

   L'auteur : Peter WOHLLEBEN est forestier depuis une vingtaine d'années. Après le succès mondial de ''La Vie secrète des arbres'' (traduit en plus de trente langues) et de ''La Vie secrète des animaux'', ce troisième volet ''Le réseau secret de la nature'' est devenu un best-seller dès sa sortie en Allemagne.

   Extrait : ''Concernant les cerfs en particulier, leur donner à manger risque même indirectement de les faire mourir de faim. C'est ce qui s'est passé au cours de l'hiver 2012-2013, durant lequel la neige fut extrêmement abondante. Dans ma circonscription d'Ahrweiller, les populations de cervidés avaient tellement augmenté que les animaux se bousculaient presque dans la forêt. Affamés, ils entraient dans les étables, où ils dérobaient le fourrage des vaches. Un collègue m'a même envoyé une photo sur laquelle on voit une biche se sustenter dans la mangeoire des oiseaux. En conséquence de quoi, l'appel des chasseurs en faveur d'une autorisation officielle de nourrir les cerfs a évidemment pris de l'ampleur ; certains sont même allés dans les écoles afin de susciter la pitié à l'égard des animaux et faire pression sur les politiques. On retrouva quelques cerfs morts, ce qui contribua à enflammer le débat : allait-on vraiment laisser mourir de faim ces nobles animaux ? Toutefois, l'enquête vétérinaire fournit une tout autre conclusion : les victimes avaient l'estomac bien rempli, la faim ne pouvant donc en être la cause. En revanche, des parasites de l'intestin et de l'estomac, trouvés en grand nombre, avaient scellé la fin de leurs hôtes infestés.''

   Dans son ouvrage '' LE RESEAU SECRET DE LA NATURE'', Peter WOHLLEBEN attire l'attention même si l'on a du mal à l'admettre que la nature est semblable à un grand mécanisme d'horlogerie. Chaque créature a sa place et sa fonction. Les plantes et les animaux forment un subtil équilibre. Chacun a un sens et est utile dans l'écosystème. Pour de trop nombreux êtres humains encore, c'est vrai qu'il en va tout autrement. Ils ne sont pas convaincus et ne souhaitent pas porter plus d'attention à la nature qui les entoure. Nous ne comprenons pas tous qu'il faudrait se remettre en question pour mieux cerner la dimension de notre environnement. C'est regrettable mais nous avons encore la possibilité d'approfondir nos connaissances pour respecter et vivre en harmonie avec la nature.

   Si nous exterminons une espèce ou si nous en introduisons une nouvelle, le mécanisme naturel commence à se dérégler. C'est vrai que nous n'avions pas prévu de telles conséquences. Des espèces disparaissent. Dès lors, nous pouvons même produire une véritable hécatombe. Peter WOHLLEBEN nous interpelle sur tous ces phénomènes, leurs conséquences, les liens qui unissent les animaux, les plantes, les forêts, les montagnes, le climat et bien d'autres encore, tout en mettant en garde contre l'intervention humaine non maîtrisée. Il démontre par bien des exemples qu'on se doit de respecter le mécanisme propre à la nature et ne pas vouloir à tout prix jouer à l'apprenti sorcier.

   L'auteur prend l'exemple du loup que l'on a exterminé dans le Parc du Yellowstone au XIXème siècle. Cela a permis aux cervidés de prospérer nourris en plus par la main de l'homme lors des hivers trop rudes. Sans prédateur, les régions du parc furent ravagées et plus particulièrement les rives du fleuve car les herbes tendres les bordaient. Toutes les pousses d'herbes ou d'arbres disparurent. La terre se transforma progressivement en désert, ne pouvant plus offrir de nourriture aux oiseaux. C'est ainsi que disparurent aussi les castors ayant besoin d'eau et d'arbres comme les saules et les peupliers le long des rives. La faune préféra élire domicile en d'autres lieux.

   Extrait : ''Et comment les papillons se mettent-ils à l'abri quand ils ont entendu leurs ennemies ? La vitesse de vol des chauves-souris est nettement supérieure à la leur, et elles sont aussi plus vives. Par conséquent, il n'y a qu'une façon de se défendre quand le danger est immédiat : les espèces de papillons qui peuvent entendre les recherches ultrasonores des chasseuses se laissent tomber par terre de peur dès qu'elles se savent repérées. Là, dans l'herbe, les chauves-souris auront bien du mal à retrouver leur proie. Elles n'en finiront pas moins la nuit repues : il y aura toujours des papillons imprudents ainsi que des moustiques, si bien qu'elles attrapent jusqu'à la moitié de leur propre poids en insectes (soit jusqu'à 4000 individus si l'on compte les moustiques).''

   La végétation ne protégeant plus les sols, les crues emportèrent de plus en plus de terre. L'érosion progressa. Les rivières décrivirent plus de méandres. Le sous-sol devint plus fragile. Nous en étions en arrivés à une catastrophe grâce à l'intervention de l'homme. Dix années plus tard, la décision fut prise de relâcher des loups...et comme par hasard l'équilibre écologique dans cette région se rétablit. Les loups jouant leur rôle de prédateurs auprès des cervidés, leur nombre diminua. Les arbres purent à nouveau prospérer. Les castors revinrent et recommencèrent à construire des digues, puis des mares avec des amphibiens et différentes espèces d'oiseaux sans compter la présence du grizzli. La nature retrouvait enfin son équilibre que l'homme avait déréglé.

   Les forêts elles aussi sont très importantes pour la nappe phréatique. Les arbres sont de grands consommateurs d'eau et savent la recueillir à travers la pluie fraîche pour prévoir les temps secs et faire un réservoir dans la terre autour de leurs racines. Mais au vu du changement climatique, les températures beaucoup plus élevées font que l'eau s'évapore vite. Le sol a tendance à s'assécher. Oui, les arbres sont comme nous. Quand il fait chaud, ils boivent plus. L'allongement de la période de végétation entraîne le raccourcissement du temps de pause hivernal. La nappe phréatique devrait se renouveler à l'avenir sous les forêts si nous ne les abîmons pas trop en n'ayant de cesse de les exploiter. Les champs cultivés eux sont moins absorbants.

   Les herbivores sauvages ou domestiques tassent la surface de la terre avec leurs sabots. Mais les grosses machines employées dans la culture elles, pèsent bien plus profondément. L'éponge du sol est comprimée et ne regonfle jamais. Les fortes pluies ne sont guère absorbées et coulent jusqu'au ruisseau, puis le fleuve le plus proche qui mène l'eau douce jusqu'à la mer. On perd des réservoirs souterrains. L'érosion s'accélère encore plus. Le grand danger pour la forêt, c'est bien plus que le changement climatique mais l'extraction de matière première par fracturation hydraulique, L'écosystème n'est vraiment pas préparé à pareille brutalité.

   Les insectes eux aussi même si certains ne sont pas toujours appréciés par les humains ont leur rôle à jouer dans la nature. La fourmi des bois, plus grosse que la fourmi, proche parente de l'abeille, se défend contre son agresseur en lui envoyant une giclée d'acide pour le repousser. Elle représente la police sanitaire des bois en quelque sorte. Elle mange non seulement les espèces réputées nuisibles mais aussi la charogne. Qui aurait imaginé que les conifères, comme tous les arbres savent se défendre contre les piqûres d'insectes ? En effet, les arbres communiquent entre eux quand ils sont stressés. Le coléoptère le sait grâce à une odeur spéciale émise par ces arbres. L'épicéa lui se défend en noyant ces insectes dans des gouttes de résine. Mais s'il est affaibli ou manque d'eau, il ne peut réagir.

   On apprend beaucoup de choses que l'on n'aurait pas soupçonnées au fil des pages sur la nature qui nous entoure. A travers tous les faits décrits par Peter WOHLLEBEN, il apparaît comme évident que si nous retirons sans considération l'un d'un rouages de la nature, aussi infime, un mécanisme se produit à plus ou moins long terme. Ce changement peut affecter toute la chaîne et les générations d'êtres humains à venir. Nous devons donc revoir notre approche de la nature, un peu plus nous éveiller à notre environnement, à le protéger en évitant des interventions humaines non maîtrisées même si quelquefois de bonnes intentions peuvent en être à l'origine.

   Cet ouvrage transmet un message évident à ne pas négliger. N'agissons plus sur la nature sans en mesurer les conséquences. Ayons envie de nous mettre à son rythme, sans vouloir la perturber ou la modifier selon notre humeur. A parcourir en acceptant de découvrir une nature fascinante qui prend tout son sens dans ''LE RESEAU SECRET DE LA NATURE'' et l'envie de la préserver plus que tout...

   Extrait : ''Les marchandises, mais aussi les plantes et animaux vivants échangés transportent dans leurs bagages des maladies auxquelles la faune locale ne sait pas répondre. La peste porcine africaine en est un exemple. Le virus fut identifié pour la première fois en 2007, en Russie. Normalement, il est actif en Afrique, et là-bas ce sont les Argasidae, une famille de tiques, qui, en suçant le sang, sont à l'origine de la transmission entre animaux. Mais en Europe, celles-ci ne jouent aucun rôle ; non, ici c'est bien l'homme qui a ouvert les portes aux virus. On ne sait exactement qui l'a importé, mais il est probable que les agents pathogènes soient entrés via une cargaison de viande de porc. Il est possible qu'à partir de là le virus se soit répandu par le biais de l'élimination illégale de déchets d'abattoirs et d'animaux entiers. La proportion d'animaux infectés pour lesquels la maladie est mortelle est on ne peut plus élevée : elle est de 100 % 52.''

Editions France Loisirs

PARIS

Cet article est illustré avec les clichés de PIXABAY.

   L'auteure : Née en 1951, Elli H. RADINGER a abandonné sa carrière d'avocate pour se consacrer entièrement à l'écriture et à l'étude des loups. Durant vingt-cinq ans, elle passe une partie de son temps à observer les loups sauvages dans le parc national de Yellowstone aux Etats-Unis. Cette ''droguée aux loups'' comme elle aime se surnommer, est aujourd'hui l'experte allemande la plus connue sur la vie et le comportement des loups sauvages et elle partage sa passion dans des livres, des séminaires et des conférences.

   ''La Sagesse des loups'', véritable livre phénomène en Allemagne, a été durant de longues semaines sur la liste des meilleures ventes du Spiegel.

   A travers son ouvrage ''La sagesse des loups'', Elli H. RADINGER nous fait découvrir la vraie nature du loup, une espèce animale bien méconnue et tellement mal comprise de l'homme avec des préjugés infondés qui lui collent ''à l'espèce''. Et pourtant, le loup n'en déplaise à certains présente des similitudes avec l'espèce humaine et aurait même quelques leçons de vie à nous faire partager.

   En effet, le loup pense, s'organise, se soucie pour les uns et les autres, aime sa famille, prend soin de ceux qui lui sont confiés, n'abandonne jamais, ne cesse jamais de jouer, s'occupe de ses aînés et des plus faibles, élève ses petits avec amour, pense, rêve, fait des projets, communique... Tout cela n'est pas le privilège de l'espèce humaine qu'on se le dise mais aussi du loup !

  Cet ouvrage est le fruit de longues années d'observation, riches d'enseignements et après l'avoir parcouru, on ne regarde plus le loup de la même façon.

   C'est à partir de sa rencontre avec Imbo, un loup mâle de 6 ans, dans un enclos aux Etats-Unis que l'auteure fascinée par les loups décide de rompre avec sa carrière d'avocate. Sans étude de biologie mais, animée par une grande passion et un optimisme à toute épreuve, elle pose sa candidature pour un stage d'étude sur le comportement des loups, sur le site du Wolf Park, dans l'Etat américain de l'Indiana.C'est ainsi qu'elle se retrouve à passer son tout premier entretien avec Imbo un loup, une boule de poils musclée qui la fixe implacablement de ses yeux jaunes. Imbo est chef de meute et c'est à lui que revient le privilège d'accepter ou de refuser la stagiaire, consciente de prendre le risque d'être blessée, peut-être même gravement...

   Les larges pattes d'Imbo atterrisent sur les épaules d'Elli H. RADINGER. Imbo a des crocs imposants à quelques centimètres de son visage. Puis il se met à la lécher à plusieurs reprises à sa grande surprise, signe évident qu'Imbo accepte cette humaine. Ce baiser fut donc la première prise de la ''drogue'' loup pour l'auteure. Ce n'est que plus tard qu'elle s'installe dans les contrées sauvages du Minnesota avec une excellente formation bien sûr et, à un moment de sa vie, où elle croyait tout connaître du loup. Mais elle n'en était qu'au début de sa quête, loin d'imaginer tout ce qu'elle allait découvrir sur ce fabuleux et mythique animal. Elle rencontre dans ces forêts cette fois-ci son premier loup sauvage et elle part à la recherche de ses voisins aux pelages gris dont le hurlement annonce bien la présence. C'est au cours des mois qui suivent qu'elle en apprend énormément sur la vie et le comportement des loups sauvages, une histoire sans fin en pleine nature, des instants très denses remplis de surprises et d'émotions.

   L'auteure constate que les loups de plus, nous ressemblent beaucoup à travers leurs comportements. Ils peuvent être attentifs à leurs familles, dominants, autoritaires mais toujours justes, des aides pleins d'empathie, des adolescents déjantés ou des plaisantins puérils. Le loup se révèle un pédagogue hors pair, prêt à nous enseigner nombre de choses de la vie. Les loups peuvent être des professeurs et une véritable source d'inspiration pour voir le monde avec un autre regard.Contrairement à tout ce qui circule sur le loup, les films avec des créatures aux babines retroussées et grognant, sorties de l'imagination humaine, le loup lui opte en définitive pour une vie avec des relations harmonieuses et des relations affectueuses et ludiques.

   Ses petits, les louveteaux sont aimés et choyés par la meute. Parents, oncles, tantes, frères et sœurs aînés, tout le monde prend soin d'eux d'une manière altruiste et désintéressée. Les loups ont appris que plus une famille de loups est forte, plus elle est apte à se défendre et à survivre. On fait aussi l'éducation des petits chez les loups. On ne leur interdit rien. Ils doivent faire leurs propres expériences et apprendre à tirer les conséquences de leurs actes. Tout se passe entre bienveillance et restriction, vie commune et imposition de limites. A la différence de certains parents humains, les loups eux sont du même avis et les louveteaux n'ont aucune chance de profiter de la faiblesse de l'un des deux parents. Si tous les adultes de la meute contribuent à l'apprentissage de la discipline, personne ne se mêle du fait qu'un adulte remette à sa place un petit qui exagère.

   Pour guider une famille de loup, l'expérience est primordiale. Le couple dominant confirmé n'a pas besoin de dominer qui que ce doit, il émet une autorité naturelle. Pas de quota de femelles dans une meute de loups ! Les loups dominants restent ensemble toute leur vie. Les loups sauvages ne se battent que très rarement pour prendre la position de chef. La notion de loup alpha est donc aujourd'hui complètement dépassée. On parle de loups dominants ou de parents. La position et les missions des loups dominants font l'objet d'un grand nombre de mythes comme par exemple seuls les loups alpha ont le droit de s'accoupler alors que d'autres loups s'accouplent et avec d'autres partenaires, avec des louves d'une même famille qui font des petits et les élèvent ensemble. Rien ne s'oppose à l'augmentation de la population tant qu'il y a de la place et des proies. Dans une famille de loups, les parents prennent ensemble les décisions mais comme chez les humains, la femelle tout en haut de la hiérarchie tranche et c'est elle qui a ''le dernier mot''.

    Les humains devraient s'inspire du loup qui lui fait preuve d'un grand respect envers les séniors. Ils restent les membres vénérés de la famille et ils sont aidés. Le monde des loups estime non seulement ''les femmes'' mais aussi ''les seniors''. Avec un unique loup âgé, une meute a 150 % de chances d'attraper sa proie, De par son expérience, le vieux loup est indispensable et la meute profite de ses connaissances accumulées. Le retraité lui reste au sein de la meute. Nous humains, nous avons un tout autre comportement avec nos seniors, sans compter que nous n'apprécions pas toujours leur valeur à la participation de notre vie et que nous ne prenons pas le temps de nous occuper d'eux. Les loups eux apprécient l'expérience et les qualités de leurs seniors.

   Au fil du temps et ayant le privilège de partager leur existence, l'auteure a beaucoup appris sur les loups qui ont été de vrais professeurs et une réelle source d'inspiration dans ses études. Elle n'a pas pour autant oublié les nombreux aspects dans la relation loup-homme. Les préjugés constituent une caractéristique de l'homme et sont profondément ancrés. Difficile de s'en débarrasser ! L'attitude de l'homme envers le loup est influencé dès la plus tendre enfance avec le grand méchant loup, le petit chaperon rouge dévoré par un loup etc... L'opinion publique influence aussi beaucoup avec des médias et des reportages orientés pour créer du tort à une espèce animale, faire aussi du sensationnel. On n'évoque pas qu'au cours des 50 dernières années, 9 personnes ont été tuées par le loup en Europe : cinq par des animaux contaminés par la rage et 4 enfants en Espagne qui jouaient à proximité d'un village où l'on avait nourri les loups auparavant. Non, le loup ne vous guette pas caché dans quelque buisson pour vous dévorer ! Le risque d'être blessé ou tué par un loup pour un humain est vraiment minimal. Le loup ne figure pas non plus dans la liste des 20 animaux les plus dangereux pour l'homme. La première marche sur le podium revient à l'homme. La peur du loup est l'une des raisons principales de sa destruction.

   L'auteure n'hésite pas à souligner le fait que loup est impliqué avec nous dans un maillage d'être et de temps, des créatures avec lesquelles nous devons cohabiter. Le loup est semblable à nous en bien des choses et il serait grand temps que l'homme en prenne conscience avec un peu plus d'humilité, une manière de revoir notre relation à l'égard de cet animal entre amour et haine.

   Un livre où l'on en apprend beaucoup sur le loup et qui donne envie d'en savoir toujours plus, très réaliste et sans excès.

''Un jour, un homme juste croisa le chemin d'un loup.

Il fut fasciné par la beauté sauvage de l'animal qui le scrutait prudemment de son regard profond. L'homme et le loup s'examinèrent ainsi un long moment, puis l'homme dit au loup :

''Je sais que votre existence est menacée. Que pourrions-nous faire, nous, humains, pour le sauvegarder ?'' Le loup observa un temps de silence puis répondit : ''Oubliez-nous.''

La sagesse des loups :

Aime ta famille,

Prends soin de ceux qui te sont confiés,

Ne baisse jamais les bras,

Ne cesse jamais de jouer.

Extrait :

''Comme chez l'homme, les yeux sont un moyen de communication important chez le loup. Comme lui, il se sent menacé quand on le regarde fixement. S'il regarde vers le bas ou au loin, c'est un signe de soumission ou d'amitié. Lorsqu'il adopte une mine juvénile et ouverte, c'est qu'il a envie de jouer. Une modification de la pupille trahit, chez le loup comme chez l'homme, une émotion : la joie, la douleur, la peur, la colère. Les loups évitent le contact direct avec les yeux parce qu'ils sont tous prévenants les uns envers les autres. Ils se regardent certes brièvement l'un l'autre pour communiquer, mais ils évitent de se fixer dans les yeux directement pendant trop longtemps. Deux êtres humains entretenant une relation intime ferment souvent les yeux pour exprimer leur bien-être quand ils se touchent. Les loups font de même lorsque leur partenaire leur mordille le pelage dans le but de communiquer. Ils se touchent volontiers l'un l'autre à tous les âges.''

EDITION FRANCE LOISIRS

PARIS

   Les photos illustrant cet article sont de PIXABAY.

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   Extrait : ''J'étais ce genre de petite fille qui aimait faire le show : danser, chanter devant les autres pour diffuser ma joie, ma lumière. J'avais une soif énorme d'apprendre à écrire, à lire et à découvrir le monde, à tel point qque je dévorais les livres de géographie et connaissais tous les pays du monde. A l'âge de sept ans, j'ai sérieusement commencé à m'interroger sur le but de notre existence sur Terre. J'observais le monde autour de moi et je n'y voyais que des personnes conditionnées à reproduire jour après jour le même quotidien. J'angoissais à l'idée de me dire que moi aussi, du haut de mes sept ans, je participais à cela en allant à l'école. Je voyais la même journée se répéter à l'infini, pour y faire tous les jours la même chose, à la même heure, ne laissant pas de place à la liberté et à la spontanéité. Je ne voulais pas devenir un robot. Je ne voulais pas subir ma vie ni me la faire dicter par quelqu'un d'autre. J'avais des envies, des rêves. Je voulais grandir et m'épanouir''.

   L'auteure : Laurine DESSAY est messagère des plans invisibles. Elle accompagne les femmes vers la guérison de leur féminin et vers la grossesse sacrée par ses consultations, ses vidéos, ses livres et ses programmes en ligne. Laurine œuvre pour rétablir l'équilibre masculin-féminin en soi et dans les relations afin d'offrir un monde harmonieux aux générations futures.

   Laurine DESSAY nous invite à découvrir son ouvrage ''GUERIR AU FEMININ'', paru aux Editions LA VALLEE HEUREUSE dans la Collection Spiritualité, un livre qui invite à guérir toutes les facettes du féminin blessé pour vivre plus sereinement, s'épanouir dans sa vie de femme et de couple.

   Tout au long de leur existence, les femmes connaissent des passages initiatiques. Ces différentes étapes, de la petite fille à la femme, leur construction, leurs rencontres, leurs séparations, la sexualité y sont abordées. Laurine apporte dans ce livre son propre témoignage. Elle délivre avec bienveillance aux femmes des outils de guérison sous forme d'exercices, de méditations guidées et de rituels. Ce livre, c'est son parcours de vie. Elle-même a appris à entreprendre de guérir son féminin blessé pour incarner par la suite sa toute puissance féminine. Elle utilise son expérience qui l'a menée progressivement sur la voie de la guérison et de l'amour. Elle aide les femmes à se libérer de leurs blessures, de leurs conditionnements avec les hommes et leurs relations amoureuses pour vivre plus heureuses et une relation à deux plus harmonieuse et plus épanouissante.

   La femme porte en elle la mémoire du péché originel créé par l'Eglise pour faire taire sa puissance féminine et la soumettre à l'homme, à se méfier et à jalouser les autres femmes. Ces blessures ont un réel impact dans tous les domaines de la vie et entre autres dans les relations amoureuses. L'Eglise a proclamé la femme impure, diabolique, dangereuse, initiatrice du péché originel et ne méritant pas le respect. L'Eglise a instauré une société patriarcale et la séparation hommes – femmes qui quoiqu'on pense suit toujours.

   De nos jours, la société met en avant la performance, la compétition, l'effort, la force physique, la réussite. Pour se sentir valorisée, avoir le sentiment de réussir, la femme d'aujourd'hui se doit d'incarner ses qualités au départ masculines. L'éducation reçue dans les écoles prône les valeurs du patriarcat avec des petites filles appelées à développer des pouvoirs masculins et à mettre sous silence leur propre féminin. Cela engage déjà une blessure de non-reconnaissance de qui elles sont réellement, une manière de nier sa vraie nature.

   Si elle doit faire les mêmes efforts que l'homme pour réussir professionnellement, elle se doit d'être attirante, désirable, sexy aux yeux des hommes, l'image de la femme parfaite, renforcée par les publicités, les magazines, les stars. On renvoie le fait que pour être aimée d'un homme, elle doit absolument être belle et forte, assumer dans tous les domaines de la vie, travailler, s'occuper de sa maison et de ses enfants. Le jeu est complètement faussé.

   Une telle course à la perfection de plus divise les femmes entre elles par la concurrence, se méfiant des autres femmes, les mettant à l'écart pour éviter tout danger, de peur que leur compagnon ne les quitte pour une autre. Hommes et femmes oublient d'aimer vraiment ou plutôt ils ne savent plus ce que c'est d'aimer. Leur conjoint est un objet de convoitise, un signe de réussite sociale. Vivre seule n'est pas toujours bien perçue. On se demande ce que l'intéressée a bien pu faire, quel secret cache-t-elle, quelle vie incroyable mène-t-elle ? Nous sommes dans une société où le couple et l'amour ont perdu leurs raisons d'exister : l'amour, la recherche d'harmonie et d'équilibre.

   Nous en sommes arrivés à ce triste constat à réaliser qu'il y avait derrière tout cela des années de conditionnement, de croyances collectives, de brutalité, de blessures transmises de génération en génération, de mémoires de vies antérieures, de blessures d'enfance... Et chaque femme à travers son histoire personnelle, ses blessures, ses peines, ses prises de conscience doit retrouver la voie de la guérison de son féminin blessé, se reconnecter à sa puissance de femme, se transformer, se libérer et rayonner, se sentir à sa place.

   ''GUERIR AU FEMININ'' est un livre où de nombreuses femmes se reconnaîtront. Il permet de renouer avec sa féminité, de mettre en avant tout le potentiel que recèle le fait d'être une femme, d'avancer plus confiante, d'être à l'écoute de soi, de faire la paix avec son féminin et de l'accepter...

   Extrait : ''Je comptais les jours qu'il me restait à vivre avec lui, C'était psychologiquement difficile, une simple question le mettait en colère, je ne pouvais plus rien lui dire. Il ne supportait pas que je lui parle. J'avais peur de ses excès et ne le laissais que très rarement seul avec notre fils. Il ne supportait pas de devoir s'en occuper plus de cinq minutes. Il ne voulait plus jouer avec lui et le prenait systématiquement sur ses genoux pour lui faire regarder des vidéos sur son téléphone. Je m'épuisais à lui dire que ce n'était pas bon d'exposer un enfant de un an aux écrans, ce qui provoquait chez lui toujours plus de colère et de menaces de me laisser m'occuper seule du petit. Nous vivions dans un cercle vicieux. J'avais l'impression de vivre avec un adolescent en crise. Je faisais en sorte de garder mon calme, de l'ignorer un maximum car je savais que les choses pouvaient déraper à tout moment.''

Editions LA VALLEE HEUREUSE

TOULOUSE

Du même auteur :

Communiquer avec son bébé durant la grossesse, 2017

www.laurineetfeerie.com

Cet ouvrage est illustré avec les photos de PIXABAY : JILL111 / SKEEZE / FREE-PHOTOS / XUSENRU / ENGIN AYKURT / PEXELS / SH112 / LANGLL / KIMPTON HOUSE / STOCK SNAP / KLIMKIN KABOOMPICS / ANASTASI