Matthieu RICARD ''PLAIDOYER POUR LES ANIMAUX''

   Extrait : ''Tolstoï et toute sa famille étaient strictement végétariens. Sa fille raconte qu'une tante carnivore, invitée à déjeûner, avait prévenu qu'elle tenait absolument à manger de la viande. En arrivant à table, , elle avait trouvé un poulet vivant attaché à sa chaise et un couteau effilé près de son assiette. Il a été montré que la majeure partie des humains éprouvent une profonde répugnance à tuer l'un de leurs semblables. Mais tuer un animal est un acte aussi troublant. Pour éviter l'aversion du consommateur en se représentant l'animal vivant, puis toutes les souffrances qu'il endure avant d'arriver dans son assiette, la chair des animaux, devenue viande, est présentée comme un produit manufacturé anodin, de sorte qu'émotionnellement, le consommateur ne fasse plus le lien entre la nourriture et celui qui a perdu la vie pour le fournir.''

''La résistance que les animaux opposent à leur saisie appartient pleinement à la lutte pour la reconnaissance du droit le plus fondamental : le droit à poursuivre sa vie.'' Florence BURGAT

   Après ''Plaidoyer pour l'altruisme'', Matthieu Ricard nous propose à présent ''Plaidoyer pour les animaux'' paru chez Allary Editions, une exhortation à changer nos regards et nos rapports aux animaux. Pourquoi plaidoyer pour les animaux en 2014 ? Tout simplement parce que la cause de tous ces animaux qui peuplent notre planète a sérieusement besoin d'être reconsidérée. A travers les propos de ce livre, il ne s'agit aucunement d'une admonestation morale, ni de porter un jugement sur qui que ce soit mais de faire preuve de réflexion et d'ouverture d'esprit sur tous ces êtres qui partagent avec nous un monde interdépendant et que nous traitons si mal.

''Les animaux sont mes amis et je ne mange pas mes amis.''

G.B. SHAW

  Cet ouvrage repose sur les travaux d'évolutionnistes, d'éthologues et de philosophes mondialement respectés et avertis, désireux de nous faire comprendre que l'on doit compter avec les animaux. Toutes ces études présentées mettent en avant la richesse des capacités intellectuelles et émotionnelles des animaux, des capacités trop longtemps et trop souvent ignorées par l'espèce humaine qui se leurre d'être supérieure. On oublie le continuum qui relie toutes les espèces animales, l'histoire évolutive de l'homme et de l'animal et nos ancêtres communs. Rien ne justifie que l'espèce humaine ait un droit total de suprématie sur les animaux, qu'elle tue 60 milliards d'animaux terrestres, 1000 milliards d'animaux marins pour sa consommation, qu'elle les instrumentalise pour des trafics en tout genre, la recherche scientifique ou pour du divertissement.

''La douleur est douleur qu'elle soit infligée à un homme ou à un animal.''

Henry STEPHENS

   Pour certains humains, c'est une évidence d'avoir des tendances naturelles à la compassion à l'égard des autres et des animaux. Pour d'autres, c'est un peu plus long à acquérir, à travers un parcours de vie, un long apprentissage, un événement, voir une prise de conscience.... Pour d'autres, ils font souffrir les animaux de manière irréfléchie, au nom de traditions culturelles, de la religion, de la philosophie, des schémas de pensée collectifs, des propos contradictoires, une association à des objets ou à des biens de consommation, de fausses excuses, de vains prétextes, des publicités mensongères, les dictats de grandes enseignes avides de rentabilité...

''J'ai bien connu l'animal mort dans votre assiette. Sale temps sur la planète;''

Francis CABREL extrait de la chanson Le monde est sourd.

   ''Plaidoyer pour les animaux'' invite à réfléchir à la condition animale qui se doit d'être repensée aujourd'hui. On a souvent accordé à l'être humain un permis de tuer, un permis d'user, d'abuser des autres formes de vie et en toute impunité, sans état d'âme, ni culpabilité. Et maintenant, il est temps d'ouvrir les yeux sur la triste réalité de cette lente agonie et terrible extermination du monde animal.

''Si un être souffre, il ne peut y avoir aucune justification morale pour refuser de prendre en considération, cette souffrance. Quelle que soit la nature d'un être, le principe d'égalité exige que sa souffrance soit prise en compte de façon égale avec une souffrance semblable.''

SINGER

   Ce livre a pour but de mettre en évidence les raisons et l'impératif moral qui justifient d'étendre l'altruisme à tous les êtres sensibles, sans limitation d'ordre quantitatif et qualitatif. Ce n'est pas parce qu'il y a beaucoup de souffrances chez les êtres humains à travers le monde qu'il ne faut pas se préoccuper du sort des animaux. Eux-aussi existent et partagent avec nous la même planète. Notre sort est lié à celui des autres et des animaux. On doit donc s'occuper aussi des animaux. La nature et le monde animalier, ce n'est pas non plus que griffes et crocs ensanglantés, ''la loi de la jungle'' comme on nous l'a souvent laissé croire. On peut faire preuve de compassion, à plus forte raison à notre époque actuelle où le monde et les idées évoluent à une vitesse grand V, où l'on communique de plus en plus.

''L’homme est véritablement le roi de tous les animaux, car sa cruauté dépasse celle des animaux. Nous vivons de la mort des autres. Nous sommes des tombes marchantes.''

Léonard DE VINCI

   De nombreuses études ont montré que la plupart des êtres humains ont tendance à percevoir et à traiter leurs animaux domestiques et les animaux de compagnie comme des enfants. On ne peut pas leur reprocher toute l'affection qu'ils leur prodiguent à l'instar d'autres qui pernicieusement peuvent maltraiter des chiens et des chats. On n'aime jamais trop son animal de compagnie qui le rend souvent au centuple ! Mais dans la production industrielle, il en va tout autrement. La compassion n'a pas sa place. Deux poids deux mesures entre un chien et un animal de ferme ! On ne comprend pas un acte de maltraitance sur un chien ou un chat mais beaucoup moins quand il s'agit d'un animal de ferme, pourtant aussi un être sensible. Des milliers de volailles, de canards, de porcs, vaches, moutons sont parqués dans des hangars immenses. Ils entrent rapidement dans la désinvidualisation et la rapidité anonyme de la tuerie.

''Si les abattoirs avaient des vitres !''

Paul MAC CARTNEY

   Tous ces actes engendrent aussi des conséquences sur les valeurs morales chez l'humain, avec des hommes présents dans ces lieux d'inhumanité qui tuent sans répit, à la chaîne sans la moindre compassion. Ils tuent aussi leur propre sensibilité et sont complètement vides d'affect. Les mauvais traitements à l'égard de tous ces animaux restent eux souvent ignorés, tolérés et approuvés. L'écrasante majorité des mauvais traitements infligés aux animaux sont faits loin des regards, dans des entreprises de production industrielle, dans des abattoirs. L'industrie agroalimentaire exerce une censure tacite mais hermétique, s'assurant qu'aucune image choquante ne sorte de ses enceintes de torture. Imaginez la vision d'un porc électrocuté, de poules gazées, d'agneaux égorgés, de chevreaux âgés tout juste de quinze jours poussant des cris semblables à ceux des enfants...! C'est vrai que si les consommateurs visionnaient un peu plus ces images ou s'ils les voyaient afficher sur un paquet de viande, ils ne voudraient plus du tout en consommer et l'économie de ces entreprises industrielles et grandes enseignes en pâtiraient sérieusement. Il leur faudrait même cesser toutes leurs activités. Beaucoup deviendraient végétariens ! Dans les pays riches, le sort de ceux que nous mangeons, ces animaux que l'on affuble du nom ''d'animaux de rente'' est dissimulé.

''A-t-on jamais vu une école organiser une sortie dans une école pédagogique dans un abattoir ?''

Aymeric CARON

   Après avoir pris conscience de toute la souffrance animale dans ces lieux sinistres, ceux qui sont prêts à consommer de la viande et à se satisfaire du massacre de milliards d'animaux devraient aussi se soucier des conséquences de la consommation de viande sur leur santé et celle de leur famille. Lors d'un dîner, on fera toujours une remarque déplacée à un végétarien en lui demandant s'il n'aime pas la viande ou si c'est par éthique ? Par contre à celui qui en face s'empiffre d'un plat de viande en sauce, on n'évoquera pas la douleur des animaux et les conséquences sur sa santé, en risquant un cancer du côlon ou de l'estomac ou une maladie cardio-vasculaire ! Plus les populations s'enrichissent et plus elles consomment de la viande. Elle a un coût très élevé pour les pays pauvres et pour l'impact sur les réserves d'eau douce. Cessons aussi l'hypocrisie en prônant la différence entre élevage traditionnel et élevage bio. L'étendue des souffrances pour l'animal ne change pas avec du bio. De nos jours, on considère un taux croissant du végétarisme chez les plus jeunes, et même chez les très jeunes enfants qui donnent des avis déjà très sensés. Les jeunes générations seraient donc moins enclines à fermer les yeux sur les souffrances du monde animal, à vouloir changer les regards et a donné une leçon de vie à leurs aînés.

''Il n'y a aucune raison objective de considérer que les intérêts des êtres humains sont plus importants que ceux das animaux.''

Bertrand RUSSELL

   Les animaux tout comme nous connaissent la souffrance et la douleur. Certains actes ont été perpétrés chez les animaux puis sur l'homme. Paradoxe pour le moins très singulier !L'asservissement entre autres des animaux domestiques a sans doute servi de modèle à l'asservissement d'hommes, d'esclaves à l'exploitation d'une très grande échelle et d'autres actions à l'esprit peu glorifiant pour l'espèce humaine. L'allée qui conduisait aux chambres à gaz dans un camp de concentration se nommait la route du paradis et dans un certain abattoir la route du ciel. Cicéron lui voyait les troupeaux d'animaux créés pour les besoins des hommes. Le Pape Pie XIII refusa de donner sa permission pour la création d'une société pour la prévention de la cruauté en faveur des animaux parce que sa permission impliquait que les êtres humains aient des devoirs envers des êtres inférieurs. C'est dire la grandeur de ces hommes aux idées très restreintes !

''J’ai conservé une répugnance raisonnée pour la chair cuite et il m’a toujours été difficile de ne pas voir dans l’étal du boucher quelque chose de celui du bourreau.''

LAMARTINE

   Les animaux sauvages ne sont pas mieux lotis, ni épargnés. Les animaux sauvages sont victimes de la corruption, du crime organisé et des groupes terroristes avec des pertes massives lors des captures et du transport et des loi peu appliquées. Certaines même ne leur reconnaissent pas de sensibilité. Tous les animaux devraient être reconnus comme des êtres sensibles. Les animaux domestiques et sauvages ne doivent pas être considérés comme des marchandises, des ressources, des instruments, des objets utiles à la disposition des humains.La bonté, l'amour altruiste, la compassion sont autant de qualités qui ne font pas bon ménage avec la partialité. Restreindre l'altruisme le diminue quantitativement et qualitativement en ne l'appliquant qu'aux êtres humains.

''L'animal apporte une chose en plus : sa fidélité et son désintéressement. Un amour total. Un amour sans frontières sans fin.''

Brigitte BARDOT

   Non, nous n'avons pas le droit d'exploiter les animaux comme bon nous semble, affirmant que nous sommes plus intelligents, Non, nous ne devons pas choisir entre eux et nous. Il y a tant de problèmes bien plus graves qui affectent l'humanité. Non les animaux ne souffrent pas ou du moins pas comme nous. Cessons de nous cacher derrière des prétextes : la prédation et la lutte pour la vie font partie des lois de la nature, nous sommes tous rivaux et les forts mangent les faibles, Il faut vivre de quelque chose, l'exploitation des animaux est donc nécessaire, l'homme a besoin de manger de la viande pour être en bonne santé., tuer et manger des animaux fait partie de nos traditions ancestrales... Arrêtons de nous leurrer ! La souffrance psychologique chez les animaux existent tout comme par exemple le deuil et la dépression chez de nombreuses espèces. Il est nécessaire de prendre conscience de l'étendue des souffrances que nous infligeons trop souvent aux animaux.

''La chasse est le moyen le plus sûr pour supprimer les sentiments des hommes envers les créatures qui les entourent.''

VOLTAIRE

   Comment en tant qu'humain, peut-on penser qu'un animal préfère être séquestré dans un zoo, subir les sévices d'un entraîneur caractériel de cirque, recevoir des banderilles acérées dans le dos pour être ensuite mis à mort avec une épée, être torturé pour sa fourrure, être pourchassé pour servir de trophée, tué pour son ivoire, sacrifié au nom d'une quelconque religion, abattu dans un sordide abattoir etc.... ? Que ressentirions-nous humains à la place de tous ces animaux ? Nous pouvons au moins réfléchir au fait que les animaux sont parfaitement capables de faire des choix. Tout animal en bonne santé choisira la vie à la mort. Ceux qui persistent à justifier les sévices que nous infligeons aux animaux devraient commencer par expliquer pourquoi cela ne s'appliquerait pas aux êtres humains et pourquoi ils s'estiment autorisés à l'enfreindre.Lorsque l'homme tente de justifier son exploitation des animaux, il ne fait que perpétrer le droit du plus fort, un droit moralement contestable.

''La corrida, ni un art, ni une culture mais la torture d'une victime désignée.''

Emile ZOLA

   Les défenseurs de la cause animale ont conscience de tous ces faits auxquels ils s'opposent. Leurs adversaires les prennent souvent à partie comme des idéalistes utopiques, des zoolâtres qui devraient mieux se préoccuper des innombrables souffrances humaines, des âmes trop sensibles qui ne s'apitoient que sur le sort d'un chien ou d'un chat, voir des fanatiques aussi stupides que dangereux. Sans doute avant l'heure, ces défenseurs de la cause animale ont-ils compris la richesse du monde animal, toutes ses émotions, son immense détresse et les dégâts perpétrés par l'humain.

''Je ne mange pas d’animaux. Je ne digère pas l’agonie.''

Arielle DOMBASLE

   Il reste encore beaucoup à faire pour la cause animale même si le monde occidental prend de plus en plus conscience de la place de l'animal, qu'il ne doit pas être exclu des êtres sensibles peuplant la Terre. C'est un ouvrage plein de bon sens et de sensibilité à découvrir, pour une réelle prise de conscience, de savoir vivre, d'humilité et de compassion à l'égard de tous les animaux, sans restriction. C'est un appel au réveil, à la bonté humaine et l'acceptation à changer notre regard et nos comportements. La marche logique de l'histoire est en marche. Elle veut que la tuerie des animaux soit déconsidérée dans notre société actuelle. La vie d'un animal quel qu'il soit, c'est une vie au même titre que celle de tout être humain et elle se doit d'être respectée et préservée.

''Les animaux, eux, ont une pureté que l'homme a définitivement perdu.''

Brigitte BARDOT

   Extrait : Dans le monde musulman, le végétarisme est quasiment une exception, bien que quelques adeptes estiment que c'est en fin de compte, la meilleure manière d'observer les préceptes de l'islam, puisqu'il n'est pas halal d'élever un animal comme une machine et que les animaux – eux aussi des créatures de Dieu – méritent notre compassion. Dans les animaux en islam, Al-Hafiz Basheer Ahmad Masri met en exergue les enseignements de l'islam qui incident à la compassion envers les animaux. Le grand mufti de Marseille, Soheilb Bencheikh, estime que le sacrifice d'un mouton à l'occasion de l'Aîd-el-Kébir ''n'est pas un pilier de l'islam, ni une obligation majeure comparable à la prière ou au jeûne du Ramadan''. Il précise en outre que le droit musulman permet de remplacer le sacrifice par ''un don fait dans un pays où les habitants ne mangent pas à leur faim, ce qui est plus conforme à l'esprit de partage que comporte cette pratique.''

''Mon avis : nous devons nous engager pour la protection des animaux et cesser complètement de manger de la viande. Je le fais moi-même et c’est ainsi que bien des personnes deviennent attentives à ce problème qui a été posé si tard.''

Albert SCHWEITZER

   NOTA : Matthieu RICARD est moine bouddhiste depuis quarante ans, après avoir été chercheur en biologie moléculaire pour le laboratoire de François Jacob. Internationalement reconnu, il vit au Népal où il se consacre aux projets humanitaires de l'association Karuna-Schechen. Il est aussi l'auteur de nombreux best-sellers dont'' le moine et le philosophe'' (avec son père Jean-François Revel), ''L'art de la méditation'', ''Plaidoyer pour le bonheur'' et ''Plaidoyer pour l'altruisme''.

  Les droits d'auteur de ce livre sont entièrement consacrés aux projet humanitairex menés au Tibet, au Népal et en Inde par Karuna-Shechen, une association à but non lucratif qui a accompli plus de 130 projets humanitaires en Inde, au Népal et au Tibet dans la conviction que nul ne devrait se voir privé de services éducatifs et médicaux essentiels par manque de moyens.

ALLARY EDITIONS

5/7 Rue d'Hauteville

75010 PARIS

Tél. +33(0)1.84.17.42.39

www.allary.editions.fr

Photos PIXABAY

Excerpt: 'Tolstoy and his family were strict vegetarians. His daughter tells a carnivore aunt invited to breakfast, warned that it was keen to eat meat. Arriving at the table, she had found a live chicken tied to a chair and a sharp knife near his plate. It has been shown that the majority of human experience a deep reluctance to kill one of their fellows. But killing an animal is an act so disturbing. To avoid consumer aversion by representing the living animal, and all the suffering he endured before reaching its base, the flesh of animals, now meat is presented as a harmless product manufactured, so that 'emotionally, the consumer no longer makes the link between food and the one who died to provide it.' '


After '' The case for altruism, '' Matthieu Ricard proposes now 'Advocacy for Animals'' published by Editions Allary, an exhortation to change our looks and our relationship to animals. Why advocacy for animals in 2014? Just because the cause of all the animals that inhabit our planet seriously needs to be reconsidered. Through the words of this book, it is by no means a moral admonition, or pass judgment on anyone but to show reflection and openness about all these people who share us an interdependent world and we treat so bad.

This book is based on the evolutionary work of ethologists and philosophers globally respected and knowledgeable, eager to make us understand that we must reckon with the animals. All studies presented highlight the richness of intellectual and emotional capacities of animals, building too long and too often ignored by the human species that lure to be higher. We forget the continuum linking all animal species, the evolutionary history of humans and animals and our common ancestors. There is no reason that the human species has a total right of dominion over the animals, it kills 60 billion land animals, marine animals 1 trillion for consumption, whether the exploits for trafficking of all kinds , scientific research or for entertainment.

For some people, it is obvious to have natural tendencies to compassion for others and animals. For others, it's a little longer to acquire, through a journey of life, a long apprentisssage, event, see awareness .... For others, they are animals suffer so unthinking, the name of cultural traditions, religion, philosophy, patterns collective thinking, about conflicting association to objects or consumer goods, false excuses and vain pretenses, false advertising, the dictates of big names eager to return ...

'Advocating for animals' food for thought on the animal condition that must be rethought today. It has often been given to the human being a license to kill, license to use, abuse and other forms of life and with impunity, without qualms or guilt. And now it is time to open our eyes to the sad reality of this slow agony and terrible extermination of the animal world.

Highlight the reasons this book is aimed and the moral imperative to justify extending altruism to all sentient beings, without limitation quantitative and qualitative. This is not because there is a lot of suffering in humans worldwide that we should not worry about the fate of animals. They too exist and share the same planet with us. Our fate is tied to that of others and animals. We must also take care of animals. The nature and the animal world, it's not that bloody fangs and claws, '' the law of the jungle 'as we have often been led to believe. We can be compassionate, more so in our present time when the world and ideas evolve at a great speed V where we communicate more.

Numerous studies have shown that most human beings tend to perceive and treat their pets and pets as children. You can not blame them all the love they provide their like others who may abuse perniciously dogs and cats. You can not love too much his pet which often makes a hundredfold! But in industrial production, it is quite different. Compassion has no place. Double standard between a dog and a farm animal! It does not include an act of abuse on a dog or cat but much less when it is a farm animal, yet also a sentient being. Thousands of chickens, ducks, pigs, cows, sheep are kept in huge sheds. They are rapidly moving into the désinvidualisation and anonymous rapid killing.

All these acts also create an impact on moral values ​​in humans, with men on these sites inhumanity that kill unabated, the chain without any compassion. They also kill their own sensitivity and are completely empty of affect. Abuse with regard to all these animals are often ignored them, tolerated and approved. The overwhelming majority of abuse animals are made out of sight in enterprises of industrial production in slaughterhouses. The food industry has a tacit but tight censorship, ensuring that no kind of shocking picture of her pregnant torture. Imagine the vision of a pig electrocuted, gassed chickens, lambs slaughtered, kids aged just fifteen days pushing similar to those screaming children ...! It is true that if consumers visionnaient a little more these images or if they saw displayed on a package of meat, they would not eat at all and economy of industrial enterprises and large retailers would suffer seriously. They need even cease all their activities. Many become vegetarians! In rich countries, the fate of those we eat these animals that are dons the name '' of livestock 'is hidden.


After becoming aware of any animal suffering in this sinister place, those who are willing to eat meat and to satisfy the slaughter of billions of animals should also worry about the impact of meat consumption on their health and that their families. At a dinner, we always make a moved to a vegetarian and asked him if he does not like meat or if it is ethical point? By cons to that binges in front of a meat sauce, we shall not discuss animal pain and its impact on health, risk of colon cancer or stomach cancer or cardiovascular disease -vasculaire! More people are getting richer and the more they eat meat. She has a very high cost to poor countries and the impact on freshwater supplies. Let us also hypocrisy in advocating the difference between traditional farming and organic farming. The extent of suffering for the animal does not change with the bio. Nowadays, it is considered an increasing rate of vegetarianism among younger, even in very young children who give sensible advice already. The younger generations are therefore less likely to condone the suffering of the animal world, to want to change the looks and gave a lesson of life to their elders.

Animals as we know the pain and suffering. Some acts were perpetrated in animals and in humans. Paradox to say the least very strange! The control among other pets probably the model for the enslavement of men, slaves to the operation of a very large scale and other actions to glorifying little mind to the human species. The path that led to the gas chambers in a concentration camp was called the road to paradise in a slaughterhouse and the road to heaven. Cicero saw him herds of animals created for the needs of men. Pope Pius XIII refused to give permission for the creation of a society for the prevention of cruelty towards animals because his permission meant that human beings have duties to inferior. This shows the greatness of these men with very limited ideas!

Wild animals are not better off, or spared. Wild animals are victims of corruption, organized crime and terrorist groups with massive losses in the capture and transport and law poorly enforced. Some even do not recognize their sensitivity. All animals should be recognized as sentient beings. Domestic and wild animals should not be treated as mere commodities, resources, tools, useful items available to humains.La kindness, selfless love, compassion are qualities that do not mix with bias. Restrict altruism reduces the quantity and quality by applying it only to humans.

No, we do not have the right to exploit animals as we see fit, saying we are smarter, No, we do not have to choose between them and us. There is so much more serious problems affecting humanity. No animals do not suffer or at least not as we do. Stop hiding behind excuses: predation and the struggle for life are part of the laws of nature, we are all rivals and the strong eat the weak, must live on something, the exploitation of animals is necessary the man needs to eat meat to be healthy., killing and eating animals is part of our traditions ... Let's not fool ourselves! Psychological distress in animals exist as such grief and depression in many species. It is necessary to be aware of the extent of suffering we inflict too often animals.

How as a human, can you believe that animal prefers to be sequestered in a zoo, suffer abuse of a temperamental coach circus receive banderillas sharp in the back and then be put to death with a sword, be tortured for their fur, being chased to serve trophy, killed for his ivory, sacrificed in the name of any religion, slaughtered in a slaughterhouse sordid etc ....? How would we feel human instead of all these animals? We can at least think about the fact that animals are perfectly capable of making choices. Any animal will choose healthy life to death. Those who continue to justify the abuse we inflict on animals should start by explaining why it does not apply to human beings and why they feel entitled to the enfreindre.Lorsque man tries to justify his use of animals, it only carry the right of the strongest, morally questionable law.

Defenders of animal rights are aware of all these facts they oppose. Their opponents often take part in such utopian idealists, zoolâtres should better worry about the countless human suffering, too sensitive souls who feel sorry that the fate of a dog or a cat, see fanatics as stupid as dangerous. Probably before the time, defenders of animal rights did they understand the richness of the animal world, all his emotions, his immense distress and damage perpetrated by humans.

There is still much to do for the animal because even if the Western world is becoming more aware of the place of the animal, it should not be excluded from the sentient beings that inhabit the Earth. This is a book full of common sense and sensitivity to discover, for a real awareness of good manners, humility and compassion for all animals, without restriction. This is a wake up call, human kindness and acceptance to change our outlook and behavior. The logical course of history is running. She wants the killing of animals being brought into disrepute in our society today. The life of an animal of any kind, it is a life in the same way as that of any human being and it must be respected and preserved.

Excerpt: In the Muslim world, vegetarianism is almost an exception, although some fans believe that this is ultimately the best way to observe the precepts of Islam, since it is not halal to raise an animal as a machine and animals - are also creatures of God - deserve our compassion. In animals in Islam, Al-Hafiz Basheer Ahmad Masri highlights the teachings of Islam that incident compassion toward animals. The Grand Mufti of Marseille, Soheilb Bencheikh believes that the sacrifice of a sheep on the occasion of Eid al-Adha 'is not a pillar of Islam, nor comparable to a major prayer obligation or the fast of Ramadan. '' It further states that Islamic law can replace the sacrifice '' a gift in a country where people do not have enough to eat, which is more consistent with the spirit of sharing that has this practice. ''

Estratto: 'Tolstoj e la sua famiglia erano vegetariani. Sua figlia racconta una zia carnivoro invitato a colazione, ha avvertito che era desideroso di mangiare carne. Arrivando al tavolo, aveva trovato un pollo vivo legato a una sedia e un coltello affilato vicino al suo piatto. È stato dimostrato che la maggior parte dell'esperienza umana una profonda riluttanza a uccidere uno di loro simili. Ma uccidere un animale è un atto così inquietante. Per evitare l'avversione dei consumatori che rappresenta l'animale vivente, e tutte le sofferenze che ha subito prima di raggiungere la sua base, la carne degli animali, ora carne viene presentato come un prodotto innocuo fabbricato, in modo che 'emotivamente, il consumatore non fa più il legame tra cibo e quello che è morto di fornirle.' '


Dopo '' Il caso per altruismo, '' Matthieu Ricard propone ora 'Advocacy for Animals' 'edito da Edizioni Allary, un'esortazione a cambiare i nostri sguardi e il nostro rapporto con gli animali. Perchè difesa per gli animali nel 2014? Solo perché la causa di tutti gli animali che popolano il nostro pianeta ha bisogno seriamente di essere riconsiderato. Attraverso le parole di questo libro, che non è affatto un monito morale, o giudicare nessuno, ma per mostrare la riflessione e l'apertura di tutte queste persone che condividono noi un mondo interdipendente e trattiamo così male.

Questo libro si basa sul lavoro evolutivo di etologi e filosofi rispettata a livello globale e consapevoli e desiderosi di farci capire che dobbiamo fare i conti con gli animali. Tutti gli studi presentati evidenziano la ricchezza di capacità intellettive ed emotive degli animali, la costruzione troppo a lungo e troppo spesso ignorati dalla specie umana che richiamo ad essere più elevato. Dimentichiamo il continuum che collega tutte le specie animali, la storia evolutiva dell'uomo e degli animali e dei nostri antenati comuni. Non vi è alcuna ragione per cui la specie umana ha un diritto totale di dominio sugli animali, uccide 60 miliardi di animali terrestri, animali marini 1 trilione per il consumo, se le imprese per traffico di tutti i tipi , la ricerca scientifica e per l'intrattenimento.

Per alcune persone, è ovvio avere tendenze naturali alla compassione per gli altri e gli animali. Per altri, è un po 'più a lungo per acquisire, attraverso un percorso di vita, un lungo apprentisssage, eventi, consultare la consapevolezza .... Per altri, sono gli animali soffrono così spensierato, il nome delle tradizioni culturali, la religione, la filosofia, i modelli di pensiero collettivo, di conflitto con l'associazione di oggetti o beni di consumo, false scuse e pretesti vani, pubblicità ingannevole, i dettami di grandi nomi desiderosi di tornare ...

'Promuovere per gli animali' spunti di riflessione sulla condizione animale che deve essere ripensata oggi. Si è spesso data per l'essere umano la licenza di uccidere, licenza d'uso, l'abuso e le altre forme di vita e impunemente, senza remore o sensi di colpa. Ed ora è il momento di aprire gli occhi sulla triste realtà di questa lenta agonia e terribile sterminio del mondo animale.

Evidenziare le ragioni per cui questo libro si rivolge e l'imperativo morale per giustificare l'estensione altruismo a tutti gli esseri senzienti, senza alcuna limitazione quantitativa e qualitativa. Questo non è perché c'è un sacco di sofferenza negli esseri umani di tutto il mondo che non dobbiamo preoccuparci per la sorte degli animali. Anche loro esistono e condividono lo stesso pianeta con noi. Il nostro destino è legato a quello degli altri e degli animali. Dobbiamo anche prendersi cura degli animali. La natura e il mondo animale, non è che zanne e artigli insanguinati, '' la legge della giungla ', come abbiamo più volte stati indotti a credere. Possiamo essere compassionevole, di più nel nostro tempo in cui il mondo e le idee si evolvono a grande velocità V in cui si comunica più.

Numerosi studi hanno dimostrato che la maggior parte degli esseri umani tendono a percepire e trattare i loro animali domestici e animali domestici come i bambini. Non si può incolpare loro tutto l'amore che forniscono loro come gli altri che possono abusare pericolosamente cani e gatti. Non si può amare troppo il suo animale domestico che spesso rende il centuplo! Ma nella produzione industriale, è molto diversa. La compassione non ha posto. Doppia standard tra un cane e un animale da fattoria! Non include un atto di abuso su un cane o un gatto, ma molto meno quando si tratta di un animale da fattoria, ma anche un essere senziente. Migliaia di polli, anatre, maiali, mucche, pecore sono tenuti in enormi capannoni. Essi stanno rapidamente muovendo nella désinvidualisation e rapida uccisione anonima.

Tutti questi atti creano anche un impatto sui valori morali negli esseri umani, con gli uomini su questi siti disumanità che uccidono senza sosta, la catena senza alcuna compassione. Hanno anche uccidere la propria sensibilità e sono completamente vuoti di affetti. Abusi per quanto riguarda tutti questi animali sono spesso li ignorò, tollerato e approvato. La stragrande maggioranza degli animali di abusi sono fatti fuori dalla vista nelle imprese di produzione industriale nei macelli. L'industria alimentare ha una censura tacita ma stretto, in modo che nessun tipo di immagine scioccante del supplizio in stato di gravidanza. Immaginate la visione di un maiale fulminati, gasati polli, agnelli macellati, i bambini di età compresa tra soli quindici giorni spingendo simili a quei bambini urlanti ...! E 'vero che se i consumatori visionnaient un po' di più queste immagini o se hanno visto visualizzate su un pacchetto di carne, essi non mangiare a tutti e l'economia delle imprese industriali e la grande distribuzione dovrebbe soffrire sul serio. Hanno bisogno anche cessano tutte le loro attività. Molti diventano vegetariani! Nei paesi ricchi, il destino di coloro che mangiamo questi animali che sono professori il nome '' di bestiame 'è nascosto.


Dopo la presa di coscienza di ogni sofferenza degli animali in questo luogo sinistro, coloro che sono disposti a mangiare la carne e per soddisfare il massacro di miliardi di animali dovrebbe anche preoccuparsi per l'impatto del consumo di carne sulla loro salute e che le loro famiglie. Nel corso di una cena, facciamo sempre un trasferisce a un vegetariano e gli chiese se non gli piace la carne o se è etico? Con contro a quella abbuffate di fronte a un sugo di carne, non discuteremo il dolore degli animali e il suo impatto sulla salute, il rischio di cancro del colon o il cancro allo stomaco o malattia cardiovascolare -vasculaire! Sempre più persone sono sempre più ricchi ei più mangiano carne. Lei ha un costo molto elevato per i paesi poveri e l'impatto sulle forniture di acqua dolce. Cerchiamo di ipocrisia anche nel sostenere la differenza tra agricoltura tradizionale e agricoltura biologica. Il grado di sofferenza per l'animale non cambia con il bio. Al giorno d'oggi, è considerato un crescente tasso di vegetarianismo tra giovani, anche in bambini molto piccoli che danno già consigli sensati. Le generazioni più giovani sono quindi meno propensi a perdonare le sofferenze del mondo animale, a voler cambiare l'aspetto e ha dato una lezione di vita per gli anziani.

Animali come noi conosce il dolore e la sofferenza. Alcuni atti sono stati perpetrati negli animali e negli esseri umani. Paradox a dir poco molto strano! Il controllo tra gli altri animali domestici probabilmente il modello per la riduzione in schiavitù degli uomini, schiavi al funzionamento di una scala molto grande e altre azioni a glorificando piccola mente alla specie umana. Il percorso che ha portato alle camere a gas in un campo di concentramento è stato chiamato la strada per il paradiso in un macello e la strada verso il cielo. Cicerone lo ha visto branchi di animali creati per le esigenze degli uomini. Papa Pio XIII ha rifiutato di dare il permesso per la creazione di una società per la prevenzione della crudeltà verso gli animali, perché il suo permesso fatto sì che gli esseri umani hanno dei doveri verso inferiore. Questo dimostra la grandezza di questi uomini con le idee molto limitate!

Gli animali selvatici non sono meglio, o risparmiato. Gli animali selvatici sono vittime della corruzione, il crimine organizzato e gruppi terroristici con perdite massicce nel cattura e il trasporto e la legge mal applicata. Alcuni addirittura non riconoscono la loro sensibilità. Tutti gli animali dovrebbero essere riconosciuti come esseri senzienti. Animali domestici e selvatici non devono essere trattati come semplici merci, risorse, strumenti, oggetti utili disponibili per humains.La gentilezza, amore disinteressato, la compassione sono qualità che non si mescolano con bias. Limitare altruismo riduce la quantità e la qualità applicando solo agli esseri umani.

No, noi non abbiamo il diritto di sfruttare gli animali come si vede in forma, dicendo che siamo più intelligenti, No, non dobbiamo scegliere tra loro e noi. C'è così molto più gravi problemi che affliggono l'umanità. Nessun animale non soffrono o almeno non come noi. Smettere di nascondersi dietro scuse: predazione e la lotta per la vita fanno parte delle leggi della natura, ci sono tutti i rivali e il forte mangia il debole, deve vivere su qualcosa, lo sfruttamento degli animali è necessario l'uomo ha bisogno di mangiare carne per essere sano., uccidere e mangiare gli animali fa parte delle nostre tradizioni ... Cerchiamo di non ingannare noi stessi! Disagio psicologico negli animali esiste in quanto tale il dolore e la depressione in molte specie. E 'necessario essere consapevoli della portata della sofferenza che infliggiamo troppo spesso gli animali.

Come come un essere umano, si può credere che animale preferisce essere sequestrata in uno zoo, subire abusi di un allenatore circo temperamento ricevere banderillas taglienti nella parte posteriore e poi essere messo a morte con una spada, essere torturati per la loro pelliccia, di essere inseguito per servire trofeo, ucciso per il suo avorio, sacrificato in nome di una religione, macellati in un macello sordida, ecc ....? Come possiamo sentire umano, invece di tutti questi animali? Almeno possiamo pensare al fatto che gli animali sono perfettamente in grado di fare delle scelte. Ogni animale sceglierà vita sana alla morte. Coloro che continuano a giustificare l'abuso che infliggiamo agli animali dovrebbe iniziare spiegando il motivo per cui non si applica agli esseri umani e perché si sentono diritto all'uomo enfreindre.Lorsque cerca di giustificare il suo uso di animali, l'adempimento solo il diritto del più forte, la legge morale discutibile.

I difensori dei diritti degli animali sono a conoscenza di tutti questi fatti si oppongono. I loro avversari spesso prendono parte a tali idealisti utopici, zoolâtres dovrebbero più preoccuparsi per le innumerevoli sofferenze umane, anime troppo sensibili che sentono dispiace che il destino di un cane o un gatto, vedere fanatici stupido come pericoloso. Probabilmente prima del tempo, i difensori dei diritti degli animali hanno fatto comprendere la ricchezza del mondo animale, tutte le sue emozioni, la sua immensa angoscia e danno perpetrato dagli esseri umani.

C'è ancora molto da fare per l'animale, perché, anche se il mondo occidentale sta diventando sempre più consapevoli del luogo dell'animale, non dovrebbe essere escluso dagli esseri senzienti che popolano la Terra. Questo è un libro pieno di buon senso e la sensibilità di scoprire, per una vera e propria consapevolezza delle buone maniere, l'umiltà e la compassione per tutti gli animali, senza restrizioni. Questo è un campanello d'allarme, bontà umana e l'accettazione di cambiare la nostra prospettiva e il comportamento. Il percorso logico della storia è in esecuzione. Vuole l'uccisione di animali che sono messo in discredito nella nostra società di oggi. La vita di un animale di qualsiasi tipo, è una vita nello stesso modo di quella di ogni essere umano e deve essere rispettata e conservata.

Estratto: Nel mondo musulmano, il vegetarismo è quasi un'eccezione, anche se alcuni fan credono che questo è in definitiva il modo migliore per osservare i precetti dell'Islam, dal momento che non è halal per sollevare un animale come una macchina e gli animali - sono anche creature di Dio - meritano la nostra compassione. Negli animali nell'Islam, Al-Hafiz Basheer Ahmad Masri mette in luce gli insegnamenti dell'Islam che la compassione incidente nei confronti degli animali. Il Gran Mufti di Marsiglia, Soheilb Bencheikh ritiene che il sacrificio di una pecora in occasione di Eid al-Adha 'non è un pilastro dell'Islam, e non paragonabile ad un grande impegno di preghiera o il digiuno del Ramadan. '' Essa afferma, inoltre, che la legge islamica in grado di sostituire il sacrificio '' un dono in un paese dove le persone non hanno abbastanza da mangiare, che è più coerente con lo spirito di condivisione che ha questa pratica. ''

Extracto: "Tolstoi y su familia eran vegetarianos estrictos. Su hija le dice a una tía carnívoro invitó a desayunar, advirtió que estaba dispuesto a comer carne. Al llegar a la mesa, que había encontrado un pollo vivo atado a una silla y un cuchillo afilado cerca de su plato. Se ha demostrado que la mayoría de la experiencia humana una profunda renuencia a matar a uno de sus compañeros. Pero matar a un animal es un acto tan inquietante. Para evitar la aversión de los consumidores por lo que representa el animal vivo, y todo el sufrimiento que tuvo que soportar antes de llegar a su base, la carne de los animales, ahora la carne se presenta como un producto inocuo fabricado, por lo que 'emocionalmente, el consumidor ya no hace que el vínculo entre la comida y el que murió a proporcionarla.' '


Después de '' El caso para el altruismo, '' Matthieu Ricard propone ahora 'La defensa de los animales' ', publicado por Ediciones Allary, una exhortación a cambiar nuestra apariencia y nuestra relación con los animales. ¿Por qué la defensa de los animales en 2014? El hecho de que la causa de todos los animales que habitan en nuestro planeta necesita seriamente ser reconsiderada. A través de las palabras de este libro, es de ninguna manera una admonición moral, o juzgar a nadie, sino para mostrar la reflexión y la apertura de todas estas personas que comparten nosotros un mundo interdependiente y tratamos tan mal.

Este libro se basa en el trabajo de la evolución de los etólogos y filósofos respetada a nivel mundial y con conocimientos, deseosos de hacernos entender que debemos contar con los animales. Todos los estudios presentaron destacado la riqueza de capacidades intelectuales y emocionales de los animales, la construcción de demasiado tiempo y demasiado a menudo ignorados por la especie humana que señuelo a ser mayor. Nos olvidamos de la serie continua que une todas las especies animales, la historia evolutiva de los seres humanos y los animales y nuestros antepasados ​​comunes. No hay ninguna razón por la que la especie humana tiene un derecho total de dominio sobre los animales, que mata a 60 mil millones de animales terrestres, animales marinos 1 billón para el consumo, si los exploits para el tráfico de todo tipo , la investigación científica o para el entretenimiento.

Para algunas personas, es obvio que tienen tendencias naturales a la compasión por los demás y de los animales. Para otros, es un poco más de tiempo para adquirir, a través de un viaje de la vida, una larga apprentisssage, evento, consulte la conciencia .... Para otros, son los animales sufren de manera irreflexiva, el nombre de las tradiciones culturales, la religión, la filosofía, los patrones de pensamiento colectivo, sobre conflicto asociación a objetos o bienes de consumo, las falsas excusas y pretextos vanos, publicidad falsa, los dictados de los grandes nombres con ganas de volver ...

"Abogar por los animales para la reflexión sobre la condición de los animales que deben ser repensada hoy. A menudo se ha dado al ser humano una licencia para matar, licencia de uso, abuso y otras formas de vida y con impunidad, sin escrúpulos o culpabilidad. Y ahora es el momento de abrir los ojos a la triste realidad de esta agonía lenta y terrible exterminio del mundo animal.

Resalte las razones de este libro va dirigido y el imperativo moral para justificar la ampliación altruismo a todos los seres sintientes, sin limitación cuantitativa y cualitativa. Esto no se debe a que hay una gran cantidad de sufrimiento en los seres humanos en todo el mundo que no hay que preocuparse por el destino de los animales. Ellos también existen y comparten el mismo planeta con nosotros. Nuestra suerte está ligada a la de los demás y de los animales. También hay que tener cuidado de los animales. El mundo animal y la naturaleza, que no es tan sangrientos colmillos y garras, '' la ley de la selva ", como a menudo hemos hecho creer. Podemos ser compasivos, más aún en nuestro tiempo presente en que el mundo y las ideas evolucionan a gran velocidad V en la que nos comunicamos más.

Numerosos estudios han demostrado que la mayoría de los seres humanos tienden a percibir y tratar a sus mascotas y animales de compañía como los niños. No se les puede culpar a todo el amor que ofrecen su parecido a otros que pueden abusar perniciosamente perros y gatos. No se puede amar demasiado a su mascota que a menudo hace que el ciento por uno! Pero en la producción industrial, es muy diferente. La compasión no tiene lugar. Doble estándar entre un perro y un animal de granja! No incluye un acto de abuso de un perro o un gato, pero mucho menos cuando se trata de un animal de granja, pero también un ser sensible. Miles de pollos, patos, cerdos, vacas, ovejas se mantienen en grandes cobertizos. Se están moviendo rápidamente en la désinvidualisation y matanza rápida anónimo.

Todos estos actos también crean un impacto en los valores morales en los seres humanos, con los hombres en estos sitios de la inhumanidad que matan sin cesar, la cadena sin ninguna compasión. También matan a su propia sensibilidad y son totalmente vacío de afecto. Abuso en relación con todos estos animales a menudo no les hizo caso, tolerado y aprobado. La inmensa mayoría de los animales de abuso se hacen fuera de la vista en las empresas de la producción industrial en los mataderos. La industria alimentaria tiene una censura tácita pero firmemente, asegurando que ningún tipo de imagen impactante de su tortura embarazada. Imagínese la visión de un cerdo electrocutado, pollos gaseados, corderos sacrificados, los niños de edades comprendidas sólo quince días empujando similar a esos niños gritando ...! Es cierto que si los consumidores visionnaient un poco más estas imágenes o si veían muestran en un paquete de carne, ellos no comer en absoluto y la economía de las empresas industriales y los grandes minoristas sufrirían en serio. Ellos necesitan incluso cesan todas sus actividades. Muchos se convierten en vegetarianos! En los países ricos, el destino de aquellos que comen estos animales que son dons el nombre '' de la ganadería 'es oculto.


Después de haber tenido conocimiento de cualquier sufrimiento de los animales en este lugar siniestro, los que están dispuestos a comer carne y para satisfacer la masacre de miles de millones de animales también deben preocuparse por el impacto del consumo de carne en su salud y la sus familias. En una cena, siempre nos trasladaron a un vegetariano y le preguntó si no le gusta la carne o si es el punto ético? Por contra a que los atracones frente a una salsa de carne, no vamos a discutir el dolor animal y su impacto en la salud, el riesgo de cáncer de colon o cáncer de estómago o enfermedad cardiovascular -vasculaire! Más gente está consiguiendo más ricos y los más que comen carne. Ella tiene un coste muy elevado para los países pobres y el impacto en los suministros de agua dulce. Hagamos también la hipocresía en la defensa de la diferencia entre la agricultura tradicional y la agricultura orgánica. El grado de sufrimiento para el animal no cambia con el bio. Hoy en día, se considera una tasa creciente del vegetarianismo entre los más jóvenes, incluso en niños muy pequeños que dan consejos sensatos ya. Las generaciones más jóvenes son, por tanto, menos propensos a tolerar el sufrimiento del mundo animal, a querer cambiar las miradas y le dieron una lección de vida a sus mayores.

Animales como sabemos el dolor y el sufrimiento. Algunos actos fueron perpetrados en los animales y en los seres humanos. Paradoja por decir lo menos, muy extraño! El control entre otros animales probablemente el modelo de la esclavitud de los hombres, esclavos de la operación de una escala muy grande y otras acciones a glorificando a poco la mente a la especie humana. El camino que conducía a las cámaras de gas en un campo de concentración fue llamado el camino al paraíso en un matadero y el camino al cielo. Cicerón lo vio manadas de animales creados para las necesidades de los hombres. Papa Pío XIII se negó a dar permiso para la creación de una sociedad para la prevención de la crueldad hacia los animales, porque su permiso significado que el ser humano tiene deberes respecto a inferior. Esto demuestra la grandeza de estos hombres con las ideas muy limitados!

Los animales salvajes no están mejor, o ahorrado. Los animales salvajes son víctimas de la corrupción, el crimen organizado y los grupos terroristas con pérdidas masivas en la captura y el transporte y la ley mal aplicada. Algunos incluso no reconocen su sensibilidad. Todos los animales deben ser reconocidos como seres sensibles. Los animales domésticos y silvestres no deben ser tratados como simples mercancías, recursos, herramientas, artículos útiles disponibles para la amabilidad humains.La, amor desinteresado, compasión son cualidades que no se mezclan con sesgo. Restringir el altruismo reduce la cantidad y la calidad mediante la aplicación de sólo a los seres humanos.

No, no tenemos el derecho de explotar a los animales como mejor nos parezca, diciendo que somos más inteligentes, No, no tenemos que elegir entre ellos y nosotros. Hay mucho más graves problemas que afectan a la humanidad. No hay animales no sufran, o al menos no lo que hacemos. Dejar de esconderse detrás de excusas: la depredación y la lucha por la vida son parte de las leyes de la naturaleza, somos todos los rivales y el fuerte comemos los débiles, deben vivir de algo, la explotación de los animales es necesario El hombre necesita comer carne para estar sano., matar y comer animales forma parte de nuestras tradiciones ... Vamos a no engañarnos a nosotros mismos! Trastornos psicológicos en los animales existe como tal el dolor y la depresión en muchas especies. Es necesario ser conscientes de la magnitud del sufrimiento que infligimos a menudo los animales.

¿Cómo como un ser humano, ¿puedes creer que los animales prefiere ser secuestrado en un zoológico, sufrir abuso de un circo entrenador temperamental recibir banderillas afilados en la parte de atrás y luego ser puesto a la muerte con una espada, ser torturado por su piel, siendo perseguido para servir trofeo, asesinado por su marfil, sacrificados en el nombre de cualquier religión, sacrificados en un matadero sórdida etc ....? ¿Cómo nos sentiríamos humana en lugar de todos estos animales? Al menos podemos pensar en el hecho de que los animales son perfectamente capaces de tomar decisiones. Cualquier animal elegirá la vida sana a la muerte. Los que siguen para justificar el abuso que infligimos a los animales debería empezar por explicar por qué no se aplica a los seres humanos y por qué se sienten con derecho al hombre enfreindre.Lorsque trata de justificar su uso de animales, sólo llevar a la derecha de la ley más fuerte, moralmente cuestionable.

Los defensores de derechos de los animales son conscientes de todos estos hechos que se oponen. Sus oponentes a menudo toman parte en este tipo de idealistas utópicos, zoolâtres mejor deberían preocuparse por la incontable sufrimiento humano, almas demasiado sensibles que sienten lástima que el destino de un perro o un gato, ver fanáticos tan estúpido como peligroso. Probablemente antes de que el tiempo, los defensores de los derechos de los animales hicieron que entienden la riqueza del mundo animal, todas sus emociones, su inmensa angustia y daño perpetrado por los seres humanos.

Todavía hay mucho por hacer para que el animal ya que aunque el mundo occidental se está volviendo más conscientes del lugar del animal, que no debe ser excluido de los seres sintientes que habitan la Tierra. Se trata de un libro lleno de sentido común y sensibilidad para descubrir, para una verdadera conciencia de los buenos modales, la humildad y la compasión por todos los animales, sin restricción alguna. Esta es una llamada de atención, la amabilidad y la aceptación humana de cambiar nuestra perspectiva y el comportamiento. El curso lógico de la historia está en marcha. Ella quiere que la matanza de animales que se trajo en el descrédito en nuestra sociedad hoy en día. La vida de un animal de cualquier tipo, es una vida en la misma forma que la de cualquier ser humano y debe ser respetada y preservada.

Extracto: En el mundo musulmán, el vegetarianismo es casi una excepción, aunque algunos fans creen que esto es en última instancia, la mejor manera de observar los preceptos del Islam, ya que no es halal elevar un animal como una máquina y los animales - también son criaturas de Dios - merecen nuestra compasión. En los animales en el Islam, Al-Hafiz Basheer Ahmad Masri destaca las enseñanzas del Islam que la compasión hacia los animales incidente. El Gran Mufti de Marsella, Soheilb Bencheikh cree que el sacrificio de una oveja con motivo del Eid al-Adha 'no es uno de los pilares del Islam, ni comparable a una obligación principal la oración o el ayuno del Ramadán. '' Afirma, además, que la ley islámica puede reemplazar el sacrificio '' un regalo en un país donde la gente no tiene suficiente para comer, lo que es más coherente con el espíritu de compartir que tiene esta práctica. ''